La Chapelle fêtera cet été ses 5 ans d’existence et aura le privilège de vous présenter sa première édition du Festival des Arts visuels et médiatiques de Bromont. Grâce à un partenariat avec la Ville de Bromont et des universités québécoises, des artistes émergents, jeunes diplômés de 2022, auront le plaisir d’exposer dans la galerie de La Chapelle, ses jardins ou sous un chapiteau. Ce festival se déroulera pendant les journées de la culture et le début des vendanges. Restez à l’affut de nouvelles informations en vous abonnant à notre infolettre (remplir la case prévue à cet effet dans le bas de la page).
Valérie Bourgault-Béland est une artiste visuelle émergente qui est née, qui vit et qui travaille à Montréal. Elle a complété une technique en métiers d’art, profil maroquinerie, en 2019 et a récemment gradué d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Son travail, qui aborde notamment les thématiques du corps, de l’autoreprésentation ou de la matérialité, navigue essentiellement entre la peinture, la sculpture et l’installation. Par sa démarche pluridisciplinaire, elle cherche à créer des ponts entre une pratique artistique contemporaine et un savoir-faire artisanal. Depuis 2020, Valérie Bourgault-Béland participe à différentes expositions collectives, dont le Festival des arts visuels et médiatiques de Bromont, en partenariat avec la Galerie La Chapelle (2022), Passage à découvert à la Galerie de l’UQAM (2022) et Fleurs sauvages à l’Écomusée du fier monde(2020). Elle présente actuellement son travail dans le cadre d’une exposition individuelle au Salon des avocats du Palais de justice de Montréal jusqu’en avril 2023. Récipiendaire du Prix Jean Pître et Claude Leclerc et du Prix de la relève artistique du Palais de justice de Montréal en 2022, elle travaille présentement sur un projet d’exposition individuelle qu’elle présentera à Montréal au printemps 2023.
BIOGRAPHIE ET DÉMARCHE ARTISTIQUE
Après avoir résidé dans plusieurs pays d’Amérique latine, Chantal Blackburn s’installe à Québec en 2008. Elle termine à l’hiver 2022 un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université Laval après un passage à l’université de Concordia lui ayant permis de renouer avec le médium de la peinture. Le travail de Chantal est représenté au travers d’Artroduction, une initiative de la Galerie3. Sa participation à æntre deux, l’exposition des finissants.es en arts visuels de l’université Laval, lui a valu plusieurs prix et bourses tels : le prix François Simard encadreur, le prix du musée ambulant, le prix de la Foire d’art actuel, ainsi que le prix Louis Garneau.
Originally from Stanstead, a small town bordering Vermont, Tosha Callaway will soon be graduating with a degree in Fine Arts and English, with concentrations in Studio courses and Literature, respectively. Tosha decided to culminate the very last semester of her degree with an artist residency associated with the Foreman Art Gallery’s Community Art Lab (ArtLab). Her preferred mediums are acrylic painting and drawing. She enjoys layering, glazing, and blurring paint, while her practice addresses concepts such as nostalgia, intertextuality, and transience. She dreams of a threefold career as a professional artist, curator, and professor.
À la recherche d’un équilibre poétique né de la rencontre entre le sujet traité et la matérialité, la photographie et la sculpture me permettent de transcrire des fragments passagers et muables de mon rapport à l’existence. Autour des thèmes de l’évanescence, de la trace et de la mémoire, je cherche les différentes manifestations formelles de ce qui a été et de ce qui reste. Je fais des allers-retours dans ces espace-temps habités par des récits passés et ce qu’il en subsiste. Je m’investis dans un rapport réfléchit avec la matière et les procédés que j’explore pour donner corps aux liens affectifs que j’entretiens avec les lieux, les images et les objets. Dans une approche affective, j’entremêle espaces ruraux et domestiques, archives familiales et photographies analogues, puis objets tantôt précieux tantôt communs.
Mon travail en peinture se concentre simultanément sur la matérialité réelle et suggérée des médiums. Dans ma pratique artistique, je souhaite à la fois questionner les spécificités de la peinture et exploiter le médium pour aborder des problématiques identitaires.
Par le portrait, je traite de la relation qu’entretient l’humain avec son propre corps ainsi que des facteurs influençant les perceptions des corps à travers l’histoire. Je m’intéresse à l’impact qu’ont les oeuvres de fiction sur les individus et sur les rapports de pouvoir. Plus spécifiquement, mon travail est une réponse à l’invisibilisation et la dévalorisation de la féminité noire dans l’histoire, incluant l’histoire de l’art. D’origine sénégalaise et québécoise, je puise dans ces deux cultures afin de créer un espace identitaire qui me soit propre tout en ayant une résonance collective. Les contes et légendes, la culture populaire et les arts visuels sont pour moi des véhicules puissants pour changer les paradigmes. Dans mes oeuvres, je représente des personnages qui, bien qu’ils soient fictifs, partagent des trajectoires témoignant de problématiques réelles.
Animée par une approche multidisciplinaire et curieuse, j’aime explorer les croyances et les rêves qui permettraient aux humains de vivre plus harmonieusement avec la Terre. Cet état créatif me permet d’apaiser et transcender mes doutes et mes colères. Les oeuvres qui en résultent sont le miroir de ma propre décolonisation. Nourrie par l’imaginaire, ma recherche se développe autour des nombreux narratifs d’une mutation sensible et nécessaire.
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Dans ma pratique, j’explore le personnage ; je m’intéresse plus particulièrement aux personnages et aux animaux ludiques présentés aux enfants, tels ceux sur les emballages de produits qui leurs sont destinés. Quelle est l’intention derrière leur utilisation? Des étalages d’épicerie en passant par les restaurants de type “fast food”, l’intérêt des enfants est sans cesse sollicité. On utilise trop souvent le personnage coloré et attrayant pour vendre quelque chose de malsain. Bien sûr, mes toiles et mes sculptures ne reflètent pas seulement des personnages immoraux, mais aussi des créations dans lesquelles l’humour et l’ambiguïté sont représentés à travers des toiles et des sculptures narratives.
Je prends appui sur les éléments formels du minimalisme. Je traduis la singularité d’un lien ou d’un moment dans un espace donné en liant la matière brute à la géométrie de l’architecture moderne. Par l’entremise des matériaux de construction, je mets les irrégularités du quotidien en relation avec des événements politiques ou historiques.
De nature bidimensionnelle à l’origine, mon travail se situe au coeur du milieu habité. Parallèlement, j’utilise l’intégrité des matériaux comme base et marqueur essentiel à mon processus créatif dans l’élaboration en détail mes projets tridimensionnels.
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