Noël arrive à grands pas et je vous propose comme l’an dernier, une exposition de petits formats. En 2020, offrez l’art en cadeau. Offrez de la beauté et de la modernité. Offrez de l’espoir et encouragez ces artistes qui ont continué à créer pendant la turbulence.
Sculptrice et artiste bidimensionnelle, Shanahan a obtenu une maîtrise en Beaux-arts de l’Université Concordia en 2019. Elle enseigne présentement à Mount Allison University à Sackville au Nouveau-Brunswick. Shanahan a représenté le Canada au Centre de Pengzhou, en Chine, et a été la première Canadienne à obtenir la résidence d’artiste de la famille Jorisch au Museum der Moderne de Salzbourg, en Autriche. Ses oeuvres ouvrent la voie à de nouveaux modes de création. L’artiste est lauréate de nombreux prix prestigieux.
Sa démarche artistique est en relation directe avec la géographie du corps humain qu’elle explore autant dans ses oeuvres sculpturales que bidimensionnelles. Elle jouxte et tisse les influences de la matérialité et les expériences physiques du corps avec la conscience du temps qui passe.
À travers une production de sculptures (souvent monumentales), de bas-reliefs et d’installations d’argile, Brigitte Dahan crée un univers où se superposent préoccupations actuelles et questions existentielles. L’être humain y est traité à la fois en tant qu’individu singulier et en tant que partie d’un tout beaucoup plus grand que lui. Par le biais de métaphores visuelles où les personnages prennent des allures fantastiques, des questions telles que la finalité de la vie et la nature se mêlent à des préoccupations contemporaines telles que l’identité et la communication à l’ère numérique. Brigitte Dahan est une artiste de Bromont.
Carole Lamoureux détient un baccalauréat en Design de l’environnement. Connue pour ses aquarelles d’abord, Carole a voulu élargir les manières de s’exprimer en choisissant un autre médium que la toile ou le papier ; c’est alors qu’elle a développé son art sur métal. À partir d’une feuille d’aluminium-composite sans accroc et intacte, l’artiste donne vie à la feuille par le martelage, les égratignures et la peinture. L’observateur doit se déplacer devant le tableau pour découvrir les différents effets de la lumière sur l’œuvre à mi-chemin entre la peinture et la sculpture.
Dave LeRue a reçu son diplôme de maîtrise en Beaux-Arts de Concordia le 6 juin 2019. Ce diplôme est accompagné d’une importante bourse du Social Sciences and Humanities Research Council du Canada et lui permettra de compléter son PhD en enseignement des arts. Dave poursuit ses recherches picturales sur le thème de l’utilisation du paysage en tant que carrefour identitaire. Dave a eu une exposition solo à La Chapelle en septembre dernier et le public a pu y apprécier ses huiles et ses aquarelles. Dave est originaire de Nouvelle-Écosse et vit à Montréal.
L’art d’Habib évoque le pardon, la gratitude, la honte et la paix qui nous façonnent depuis l’enfance. Ses inspirations trouvent souvent leur origine dans les bribes du quotidien, les rencontres, les peurs ou les souvenirs. Ses œuvres ouvrent la porte à l’exploration intérieure. Habib possède un diplôme d’études collégiales en Arts visuels et médiatiques ainsi qu’un baccalauréat en Design industriel. Elle vit et travaille à Montréal.
Ghyslaine Couture, artiste verrière, crée des sculptures de verre libre. Chaque sculpture est constituée de pièces de verre de diverses natures et textures : tiges de verre, billes de verre, verre de récupération et autres. Les pièces sont combinées à du fil métallique et déposées entre deux vitres dans un écrin vitré doté d’un cadre. La transparence, la translucidité et la perspective s’obtiennent par superposition des pièces une à une. L’art-objet occupe l’espace.
Originaire des Cantons de l’Est, Karine Guyon a eu la chance de vivre et d’exposer ses oeuvres dans les grandes villes canadiennes comme Vancouver, Toronto et Ottawa. Elle est maintenant basée à Montréal. Ses peintures se retrouvent dans plusieurs collections privées et publiques. En 2018, Guyon a pu exposer ses peintures au Musée canadien des sciences et de la technologie à Ottawa sous un éclairage particulier : la lumière noire. Guyon est diplômée de l’université Simon Fraser à Vancouver et de l’université Bishop à Lennoxville, QC.
Huile sur toile
Encadré 15 x 12 x 16,5 po
$425
Huile et acrylique sur toile
Encadré 15 x 12 x 13,5 po
$425
Écorces d’huile séchées, huile, résine, palette et pigment sur toile
10''
$300
Écorces d’huile séchées, acrylique, résine, palette et latex sur toile
10''
$300
Sirois s’est intéressé aux arts dès sa jeunesse, mais ce n’est qu’en 1998 qu’il ose commencer à peindre. Coiffeur de métier, son travail l’amène un peu partout en Europe et au Mexique où il découvre plusieurs peintres qui vont exercer une influence sur sa peinture. Francis Bacon est le plus important d’entre eux. L’artiste apprécie chez Bacon son interprétation de la douleur qu’il exprime avec plein de couleurs vives. Sirois est aujourd’hui basé à Montréal.
Boursière du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, l’artiste Lise Letourneau travaille normalement en pleine nature. Son corpus est majoritairement composé d’installations éphémères dont l’existence est, par la suite, préservée par la photographie. Elle sait troquer l’ordinateur pour la machine à coudre et redonne vie à des objets qu’elle assemble, modifie et couds…ses oeuvres sont ensuite diffusées lors d’expositions et d’événements collectifs au Québec et à l’étranger. En 2020, l’artiste a voulu inscrire la pandémie dans notre mémoire collective en imagginant des grands et des petits virus.
Lachapelle n’est pas un peintre militant. L’artiste se qualifie de peintre-reporter et elle ira là où l’histoire et la matérialité de sa peinture voudront bien la mener. S’intéresser à l’actualité et vouloir en faire des tableaux ayant une facture originale l’oblige à relever plusieurs défis. 2020 a été l’année de la résilience pour tous: les humains ont été décousus et recousus dans tous les sens. En confinement, Lachapelle a illustré à sa manière les gouttelettes du malheur.
L’art de Duval découle d’une réflexion sur son parcours académique en criminologie. De fait, Duval obtient une maîtrise en criminologie de recherche de l’Université de Montréal en 2016.
Ses œuvres projettent une libre expression picturale qui s’inspire des situations sociales. Dans la dynamique des relations de groupe, dans le processus de marginalisation ou dans la question du libre arbitre les théories et concepts académiques sont articulés à travers des visuels aussi sensibles et que violents.
Duval étudie présentement en Beaux-Arts à l’Université Concordia.
Marie-Josée Thomas est une artiste en arts visuels qui a fait ses études en Beaux-Arts à l’Université de Montréal. Thomas a présenté son travail dans plus d’une douzaine d’expositions collectives dans la région de Montréal, au Musée des Beaux-arts de Mont St-Hilaire où elle a reçu le prix d’excellence du jury et à Toronto. Elle a également présenté trois expositions individuelles depuis 2018. Ses œuvres sont l’empreinte de textures prises dans des lieux qu’elle choisit de scruter sans se lasser, à la façon des grands archéologues. Thomas s’inspire de ces lieux en concevant des monotypes au carbone et des gravures au laser sur plâtre. Le rendu que l’artiste obtient est méticuleusement détaillé et ses œuvres nous livrent une vision microscopique ou macroscopique de la matière.
Gravure laser sur plâtre haute densité
12 x 12 x 0,25 po. (encadré)
350$
Gravure laser sur plâtre haute densité
12 x 12 x 0,25 po. (encadré)
350$
Gravure laser sur plâtre haute densité
12 x 12 x 0,25 po. (encadré)
350$
Monotype au carbone sur film polyester
16 x 40 po. encadré
800$
Monotype au carbone sur film polyester
16 x 40 po. encadré
800$
Formé à Concordia où il a étudié l’art, l’écriture créative, la littérature et le cinéma, Kubicek a voyagé à travers l’Afrique du Nord et l’Europe avant de poursuivre ses études en Beaux-Arts en Angleterre. De retour au Canada, il déménage sur la côte ouest où il est tombé amoureux des montagnes, de la mer et des marches en forêts inhabitées. Il a enseigné à l’Université Emily Carr et au Langara College. En 1994, il reçoit le prix Rockefeller FlowFund pour son travail sur l’art. Il est également co-auteur d’un livre sur l’art comme transformateur contemporain: Sacred Journeys (Markowitz Publishing, 1997). Il partage maintenant sa vie entre Vancouver et Montréal.
Di Meglio utilise la couleur comme moyen d’expression de soi. Elle croit au pouvoir de la couleur qui accompagne chaque instant de nos vies. L’artiste utilise un procédé par couches successives qui fait remonter les formes et les images à la surface du tableau. Sa peinture est un constant dialogue entre l’artiste et l’œuvre. Lorsqu’elle sent que tout a été dit, elle sait que le tableau est terminé. Le tableau peut alors être offert au regard du spectateur.
Rosi Maria Di Meglio est née à Vancouver, elle vit et travaille à Montréal. Elle est diplômée en Beaux-Arts de l’université Concordia.
Huile sur lin
10 x 8 po. encadré
425$
Huile sur coton
11 x 14 po. encadré
425$
Huile sur bois
11 x 14 po. encadré
425$
Huile sur lin
10 x 8 po. encadré
425$
Huile sur lin
10 x 8 po. encadré
425$
Huile sur bois
24 x 20 po. encadré
995$
Le pinceau de Roseval évoque les paysages canadiens, ses champs, ses arbres et ses montagnes. Elle applique sa peinture de manière très gestuelle et laisse à l’imagination de celui ou celle qui regarde, le plaisir de voyager à travers ses souvenirs pour y reconnaitre un espace ou un moment qui lui est familier.
L’univers de ses encres de Chine fait appel à la méditation. Son art est à la fois intuitif et rigoureux. L’artiste a séjourné à Tokyo et Kyoto, où elle a découvert une expression de la beauté qui se situe entre religion et architecture: un usage minimal de la couleur qui s’oppose à une multitude de formes.
Acrylique sur bois
10 x 10 po.
300$
Acrylique sur bois
10 x 10 po.
300$
Acrylique sur bois
11 x 14 po.
350$
Encre de Chine sur papier japonais kitikata
13 x 9.5 po. (encadré)
300$
Encre de Chine sur soie japonaise
12.5 x 9 po. (encadré)
290$
Encre de Chine sur soie japonaise
12.5 x 9 po. (encadré)
290$
Le travail de Chaperon prend racine dans son bagage de street artist. Ayant anciennement étudié à l’UQAM en arts visuels, il travaille aujourd’hui en intégrant dans ses recherches plastiques différentes icônes de l’histoire de l’art. En effet, ses récentes œuvres, à mi-chemin entre la peinture et la sculpture, mettent en lumière des influences que l’on peut associer au pop art (readymade) et à l’expressionnisme abstrait américain (dégoulinure). Steve Chaperon a pris part à divers événements de création et de diffusion publique tels les Francofolies de Montréal (été 2014) et un événement de création en live au Manoir Rouville Campbell (2013). En 2019, il a été sélectionné devant jury pour être l’un des artistes exposants pour la ville de Montréal.
Virginia Emily Cabana est une artiste visuelle canadienne basée à Montréal. Elle travaille principalement avec la photographie analogique et numérique, l’écriture, les fibres et les installations combinant ces médiums avec des éléments sculpturaux. Elle détient une Baccalauréat en Photographie de l’Université Concordia.